13 décembre
01 février
Expositions
Cabanes
Exposition du 13 décembre au 1er février 2026 / Vernissage samedi 13 décembre à 11h
Du 13 décembre au 1er février 2026.
📍 Galerie À l’Écu de France
🕒 Vernissage – Samedi 13 décembre 2025 à 11h
🎟️ Entrée libre – Du mardi au dimanche, de 14h à 19h
📌 Visites commentées gratuites tous les mercredis et dimanches à 16h30
La cabane, symbole d’abri et de refuge, évoque un retour à la nature, une simplicité de vie et une connexion profonde avec l’environnement. Elle évoque en nous un rapport de proximité avec la nature, le souvenir de l’abri primitif. Elle se réfère aussi au monde de l’enfance, et nous renvoie à la cabane que l’on construit comme un jeu, pour se créer un espace intime, propice à la rêverie.
Peut-être parce qu’il renvoie aux origines de la civilisation, le thème de la cabane touche de nombreux artistes. La cabane dans l’art invite à explorer des thèmes de sécurité, d’isolement, et de refuge spirituel. Quelle que soit la forme sous laquelle elle est représentée, la cabane nous rappelle la complexité des relations humaines avec l’espace et la nature, incitant chacun à réfléchir à son propre rapport au monde qui l’entoure.
Ainsi, la cabane demeure un puissant symbole dans l’art, incarnant à la fois l’innocence perdue, l’évasion et le désir d’harmonie avec notre environnement.
Formée aux Beaux-Arts et à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Isabelle Bonte a développé un univers singulier à travers le volume et l’expression picturale.
Chaque œuvre est une amorce de départ, une connexion entre des souvenirs révélés et des mondes espérés, des propositions d’architectures dans des paysages réinventés, où la place de l’être humain reste évoquée et modeste, à l’écoute de la Nature, attentif au visible et à l’invisible…
Sa recherche se base sur les interrogations telles que : comment habiter autrement le paysage, quels rapports entretenir avec notre environnement, quels seront les nouveaux motifs du monde de demain ?
Boris Cappe est un sculpteur français contemporain primé. Le concept de l’être humain est constamment présent dans ses œuvres, quoique de manière symbolique.
Sa série d’œuvres « Cabanes » plonge dans les variations des étoiles, explorant les thèmes de la solitude, de la contemplation et de l’isolement. La présence humaine est uniquement représentée à travers l’habitation, son mobilier et les traces laissées par son passage. Ces derniers temps, cette série a évolué pour englober des installations murales, prolongeant ainsi son exploration des thèmes susmentionnés. L’essence de la solitude, de l’abandon et de l’isolement résonne puissamment dans ce corpus d’œuvres.
stephane-dauthuille.odexpo.com
Originaire de Saint-Malo, Stéphane Dauthuille a étudié à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Rennes.
« Ces compositions, mettent en scène des abris haut perchés, de toutes dimensions, placés dans des paysages chimériques ou bien isolés et détourés. Elles exhalent une impression d’indécision, d’indétermination entre intérieur et extérieur, de fusion entre maison et paysage, d’affinités fluctuantes et incertaines, de constructions fragiles et instables, de voisinages insolites… Autant de points qui restent en suspens, de questions posées mais laissées sans réponse univoque… (…) Stéphane Dauthuille invite donc le spectateur à projeter ses propres désirs sur ces architectures nomades et à s’y installer pour examiner le monde en toute quiétude. » (Louis Doucet)
A la recherche d’un équilibre entre authenticité et élégance, Catherine explore la matière dans une démarche expérimentale. Les pièces sont sobres avec des lignes simples et une décoration épurée. Elles sont authentiques : des parties sont souvent laissées brutes pour montrer la terre, inviter à la toucher, et caresser la matière. Le grès est travaillé dans plusieurs couleurs et plusieurs granulométries et associé pour les contrastes, ainsi les sensations sont visuelles mais aussi tactiles.
Le monde végétal et minéral sont des sources d’inspiration inépuisables, qui s’expriment spontanément dans les créations de l’atelier. Ses maisons en porcelaine célèbrent la beauté de l’imperfection, de l’authenticité et de la simplicité. Chaque pièce est une œuvre unique marquée par l’interaction spontanée entre la porcelaine et les matériaux naturels qui s’embrasent lors de la cuisson.
« Ses créations, à la fois enracinées et aériennes, dessinent des paysages oniriques habités par des créatures invisibles et bienveillantes. Des nuages, des cabanes, des nichoirs, et de majestueux baobabs, emblèmes de la Guinée où elle a vécu, se métamorphosent en refuges mystérieux et enchanteurs.» (Magali Porcel)
Sculptées et dessinées à la fois, les pièces de Sandrine Herlin prennent la forme de grands baobabs, délicats et puissants, ainsi que des cabanes, refuges pour s’abandonner dans une rêverie entre deux mondes.
Simon a grandi dans une tour de béton, signée de l’architecte engagée Renée Gailhoustet, qui a réalisé tous les logements sociaux d’Ivry-sur-Seine. Cerné par les cités dortoirs, les pavillons et la zone industrielle, ce sont avant tout les dispositions spatiales de la ville, réalisées en collaboration avec Jean Renaudie, qui ont inévitablement marqué son esprit.Son parcours professionnel, lui aussi, a un impact sur ses inspirations. Photographe-auteur depuis plus de 10 ans, il a été amené à travailler pour le monde de la mode, le milieu de la musique, celui du reportage ou de l’édition… Spécialisé dans le portrait et la nature morte, l’humain et son environnement ont toujours été au cœur de son travail.
Son univers en miniature allie le volume et la mise en scène. L’habitat et la survivance sont deux éléments centraux de sa démarche. Ses pièces, pour la plupart, ont ce point commun de faire figurer un abri. Un abri pour l’homme, fait par l’homme, dont la figure n’est pas forcément présente. Son travail est souvent axé sur la hauteur et sur l’inaccessible. La protection et l’abandon. Les icônes déchues et leurs symbolismes. La résistance et l’insoumission.
Ebéniste de formation, architecte d’intérieur de profession, David MANSOT se lance un jour dans la construction d’un château miniature, destiné à abriter les figurines de ses garçons. L’auteur improvisé s’interroge sur le plaisir qu’il a pris à concevoir et réaliser un tel chef d’œuvre. Il décide donc d’étendre son empire immobilier en réduction, histoire de satisfaire quelques temps ses dons de concepteur, de manuel, de collectionneur et de rêveur. L’affaire aurait pu en rester à ce stade embryonnaire si des admirateurs n’avaient pas insisté pour montrer ces créations. Et le rêveur devint artiste-cabaniste.
Une cabane s’appuie sur un projet fouillé, qui peut trouver sa traduction en dessin aquarellé. Elle mobilise également les découvertes innombrables qu’accumule l’artiste, toujours à l’affût de matériaux les plus divers, dont on ne soupçonnerait pas qu’ils puissent se voir détournés de leur fonction de base pour participer à une démarche architecturale. Mais, au-delà de ces considérations matérielles, la matière première de ces œuvres est l’imagination.
Artiste plasticien, ses médiums sont le dessin, la peinture, la sculpture, l’installation et la lumière sur des supports comme le papier, la toile, le bois ou le mur. Il pratique un art très contemporain à travers une abstraction qui s’inspire de la nature. Il utilise, des feuilles, branches ou brindilles pour peindre ou construire des œuvres en volume assez minimales, parfois proches de l’architecture.
Il existe chez lui une tension entre le géométrique et l’organique, entre l’austérité et le sensuel. C’est un art tranquille, très poétique, qui appelle la contemplation, voire la méditation, proche d’une tradition orientale.
Sophie Touret a toujours éprouvé un attrait mystérieux pour le fil…
Elle le caresse, le triture, le découpe, le déchire et le défait jusqu’à le faire devenir matière fibreuse et colorée. Elle le brode, le noue, le crochète, le tricote, joue la couleur, capture la légèreté, et échafaude, avec des petits bouts de rien, des univers en volume.
Une liberté créative, débridée et un peu folle, dans laquelle le réel et la raison n’ont plus prise.
Fille d’artistes, un père sculpteur et une mère peintre, à l’esprit joueur et à la main verte, elle est tout naturellement « tombée dans la marmite » et s’est imprégnée d’un univers coloré et joyeux qui ne l’a plus quitté. Ses créations sont influencées par le souvenir de cette enfance heureuse et dégagent joie de vivre et vitalité pour mieux rire ensemble de n’être pas grand-chose, sauf : burlesques, ridicules et attachants.